Un trafic de chiots et de chatons a été démantelé

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La police genevoise et le service cantonal des affaires vétérinaires ont mis la main sur deux trafiquants présumés d’animaux de compagnie. Les deux hommes ont été interpellés le 5 octobre en flagrant délit après des mois d’enquête, a indiqué ce jeudi le Canton via un communiqué. Dans leur voiture se trouvaient deux chats non identifiés accompagnés de carnets de vaccination roumains. Les autorités affirment que les prévenus ont écoulé illégalement au moins vingt-quatre chiots et cinq chatons en Suisse. Les animaux étaient revendus plusieurs milliers de francs sur internet – 2200 francs en moyenne pour les chiots, 1500 francs en moyenne pour les chatons.
Le trafic portait principalement sur des bichons maltais. Les bêtes d’origine inconnue étaient identifiées avec des puces suisses auprès de vétérinaires genevois. Pour parvenir à leurs fins, les malfrats usurpaient l’identité de réels détenteurs d’animaux. 

Le risque de la rage

Le service des affaires vétérinaires a expliqué mettre tout en œuvre pour que les chiens et les chats d’origine douteuse puissent rester chez leurs acquéreurs, eux-mêmes victimes de ce trafic. Il a annoncé que d’éventuelles mesures devront être ordonnées auprès des nouveaux détenteurs pour assurer la santé publique. L’Etat a en effet rappelé que l’absence de traçabilité de l’animal expose son acheteur à de nombreux risques, notamment sanitaire avec celui, mortel, de la rage.

L’Etat recommande aux futurs acquéreurs de consulter le site «Ouvrez l’œil avant d’acheter un chien!» mis sur pied par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et par la Protection suisse des animaux. 

(Sources : 20 minutes / police GE)